La Banque mondiale allouera 1,5 milliard $ supplémentaire d’ici 2024 pour
soutenir le secteur agricole dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
L’annonce a été
faite dans un communiqué publié à la suite de la « Table ronde internationale sur
les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel », qui s’est tenue
du 30 au 31 mai à Lomé.
Il s’agit d’une assemblée organisée conjointement par le gouvernement de la
République du Togo, le Groupe de la Banque mondiale et la Commission de la
CEDEAO et qui regroupait les représentants des pays membres de la CEDEAO,
du Tchad et de la Mauritanie.
Ce nouvel appui financier est destiné à accompagner la mise en œuvre des
réformes nécessaires pour l’amélioration de la santé des sols, le renforcement du
secteur des engrais en matière de gestion des subventions, de contrôle de qualité
et traçabilité à travers des opérations de politique de développement et des projets
de production d’engrais verts.
Il faut noter qu’à l’issue de cette assemblée, les parties prenantes ont élaboré une
nouvelle feuille de route pour améliorer la disponibilité, l’accessibilité et
l’utilisation des engrais dans le secteur agricole. Cette stratégie prévoit entre
autres objectifs de tripler la consommation d’engrais et de doubler la production
agricole dans la sous-région ouest-africaine à l’horizon 2035.
L’utilisation annuelle d’engrais en Afrique de l’Ouest s’élevait à un peu plus de
3,7 millions de tonnes selon les données du Centre international pour le
développement des engrais (IFDC) datant de 2020. Le Nigéria arrivait en tête du
classement absorbant 38 % de ce volume suivi par le Ghana (16 %), le Mali
(15 %) et la Côte d’Ivoire (14 %).
Source : Agence Ecofin